La radiographie est une technique radiologique qui permet de visualiser le métabolisme. Elle peut être subdivisée en deux catégories, selon la technologie de détecteur utilisé pour générer les images. D’autre part, elle se décline aussi en deux types selon l’objectif de sa mise en œuvre. En effet, la radiographie peut être optée à des fins de diagnostic ou thérapeutiques.
De la radiographie avec film au détecteur numérique
Le type de radiographie le plus connu est celui générant des images sur un film. En effet, cette technologie est à l’origine même de la radiologie. Elle se base sur l’exploitation des propriétés des photons constituant les rayons X à traverser plus ou moins facilement les matières en fonction de leurs densités. Les équipements radiographiques permettent ainsi de diffuser un faisceau de rayons X à travers le corps humain, qui est constitué de différents tissus de densités variables. Les zones de moindre densité permettent à plus de photons de passer, tandis que les os et les parties anatomiques plus denses atténuent significativement le faisceau. 
A la sortie du corps humain, le faisceau de rayons X comprend ainsi des parties moins intenses.
Le détecteur à film est sensible aux variations de la quantité de photons qu’il reçoit. Ainsi, il permet de retranscrire fidèlement les différentes intensités du faisceau sortant. Toutefois, il est essentiel que le patient reste immobile durant un certain temps pour que l’image ne soit pas perturbée par les effets du bougé. D’ailleurs, dans le cas d’une radiographie abdominale ou thoracique, le patient doit même rester en apnée durant quelques secondes. Cette attente peut néanmoins être néfaste, car les rayons X peuvent directement endommager les cellules lorsque le temps d’exposition est trop long.
Pour permettre de générer plus rapidement des images radiologiques, le développement technologique a permis de remplacer les détecteurs à films par des capteurs numériques. Ces derniers sont en effet plus sensibles aux photons. D’ailleurs, elles sont également plus précises. Cela permet ainsi de raccourcir le temps d’exposition des patients aux rayons X.
Les différents types d’utilisation de la radiographie
La radiographie aide beaucoup le personnel médical à établir plus rapidement des diagnostics plus précis. A ce titre, l’on parle surtout de radiographie conventionnelle. 
Cette technique permet notamment de détecter et localiser des fractures, des malformations et des objets étrangers dans le corps des patients. Toutefois, l’imagerie médicale à rayon X s’est également spécialisée en fonction des besoins de diagnostic. Ainsi, la radiographie de diagnostic inclut aussi :
- La mammographie, qui permet de dépister les cancers du sein.
- La radioscopie, qui permet d’observer plus précisément les organes gastro-intestinaux, les muscles, le squelette, les parties génito-urinaires et les voies sanguines.
- La tomodensitométrie, pour les examens nécessitant une coupe 3D du métabolisme.
Par ailleurs, en dehors des besoins de diagnostic classiques, la radiographie permet aussi de réaliser des examens interventionnels, voire de guider les actes chirurgicaux. Dans cette optique, l’on parle alors de radiographie interventionnelle. Celle-ci permet d’éviter de faire appel à des techniques d’examen plus invasives. On l’utilise notamment pour les observations vasculaires, urologiques, gynécologiques et ostéoarticulaires. La radiographie interventionnelle est généralement couplée avec la radioscopie ou l’endoscopie.